L’Association « Un puits, une école à Madagascar » a été créée, il y a 17 ans,
en janvier 2006.
De 1999 à 2003, Josiane et Patrick TROADEC, fondateurs de l’association, se sont rendus plusieurs semaines (une fois par an), à Madagascar, pour y distribuer du matériel dans les écoles et les orphelinats.
En 2003, leur rencontre avec un directeur d’école du sud-ouest du pays change tout… son école a été détruite par un cyclone. Il demande de l’aide pour la reconstruire.
De 2003 à 2006, à raison d’un, puis de deux mois par an, le couple se rend dans le village pour les travaux. Avec le bénéfice des « bols de riz » de solidarité dans les écoles primaires de Douarnenez, un puits a d’abord été creusé, les fondations ont alors pu commencer dès que l’eau est apparue.
En 2006, l’inauguration de 2 bâtiments clôture une belle aventure humaine. L’association « Un puits, une école à Madagascar » nait alors, pour répondre à d’autres demandes d’aide, dans ces domaines de l’eau et de la scolarité. Josiane et Patrick sont bien déterminés à s’y consacrer et tout mettre en œuvre pour récolter les fonds nécessaires. Grâce à des groupes de jeunes, des particuliers, des familles, des écoles, des collèges, des clubs de sport, des animateurs de zumba, de théâtre, du Finistère, puis de plus en plus loin, et grâce aussi aux différentes manifestations organisées régulièrement chaque année, repas malgache, concours de pétanque, tombola, ventes d’artisanat, de calendriers… l’association construit et creuse inlassablement.
L’association reçoit des subventions du Conseil départemental et différents conseils communautaires du Finistère.
« Un puits une école à Madagascar » a déjà à son actif :
Depuis 2012, l’association s’active plutôt dans cette région du pays. De nombreuses demandes de puits lui sont adressées, signées par les villageois, bien souvent par une empreinte digitale, à défaut de savoir écrire.
Ils vivent complètement démunis, l’eau se trouvant à plus de 5km, et jusqu’à 10km pour certains.
Dans cette zone géographiquement isolée, 32 puits ont déjà été réalisés, de 20m à 65m de profondeur ! Confirmée par un sourcier malgache très fiable, en présence de Patrick et Josiane, l’eau est toujours présente dans le sol…Lors du creusement des puits, elle jaillit en abondance et il reste toujours une réserve de plus d’1m50 au fond. La seule inconnue… la profondeur ! Mais elle ne décourage plus. La détermination symbolise la « chaîne humaine » qui se crée autour de ces projets.
Patrick et Josiane promettent toujours de mener les projets à terme, comme ils l’ont toujours fait. Le chef de chantier malgache, motivé, compétent, gère son équipe de manière efficace… Cette équipe, de plus en plus expérimentée, secondée au besoin par les villageois volontaires est capable de travailler jour et nuit en alternance.